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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 20:43

Enrubannée de certitudes,

La vie tisse ses habitudes.

Qui de nous pourrait se blâmer,

De n’avoir jamais dit « jamais » ?

 

Pourtant au détour de la vie,

« Jamais » se voit parfois ravis,

D’afficher un air supérieur,

Devant ses anciens détracteurs.

 

Lorsque nos convictions se brisent,

Et que nos membres lâchent prise,

Nous voilà soudain projetés,

Face à cette réalité.

 

Pourquoi ne pas laisser les choses,

Prendre le chemin qui s’impose,

Et entamer la destruction,

De nos anciennes convictions.

 

Ainsi libérée de ses chaines,

D’un « jamais » devenu rengaine,

La vie peut de nouveau s’ouvrir,

Sans jamais plus se rétrécir.

 

 

© Gaël Fradin – 10/2012

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 17:47

Je n'ai plus rien de cette enfant,
Qui perdait beaucoup trop de temps,
A rêver de princes charmants,
Et d'illusions en s'endormant.

Je colle à ma réalité,
Ma vie a ses aspérités, 
Ses longs couloirs dénivelés, 
A la destinée martelée.

Je n'ai pourtant pas de rancoeur,
Et demain ne me fait pas peur,
Si le bonheur tourne le dos,
J'irai jusqu'à lui, s'il le faut.

Je lui raconterais ma vie,
Lui parlerais de mes envies,
Et lui ferais tourner la tête,
Pour qu'il me suive à l'aveuglette.

Je lui caresserais le coeur,
Sans l'accabler de mes malheurs,
Puis lui rendrais sa liberté,
Touchée par son humilité.

Portée par l'espoir enchanteur,
D'avoir pu frôler ce bonheur,
Tout en poursuivant mon chemin,
Je ravalerais mon chagrin.

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 21:03

Qu'importe la couleur de peau,
Tous naît sous le même drapeau,
Nos cris transpercent la lumière,
Et demain redevient poussière. 

Droits de l’homme et égalité,
Ne règnent pas en Société,
Mais bien sous la pierre tombale,
De nos vies à l’horizontale.

Qu'importe la soie de nos draps,
Les trottoirs où tombe le froid,
Si demain il nous faut manger,
La racine par les deux pieds.

Qu’importe le moment venu,
D’être en costume ou les pieds nus,
L’apparence n’est de rigueur,
Au delà de la dernière heure.

Qu’importe nos rêves de gloire,
Nos réussites illusoires,
Aux portes de notre agonie,
Égaux, nous serons réunis.

  

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 09:58

Ce n'est aux rafales du vent,

Ni aux houles de l'océan,

Que tu dois d'échouer ici,

Tes choix ont sabordé ta vie.

 

Alors relève un peu la tête,

Au lieu de jouer à la roulette,

Les nœuds qu'il reste à parcourir,

Sont promesse d’un avenir.

 

Les regrets ne sont que des leurres,

Qui entretiennent les rancœurs,

Nul ne remplace ces saisons,

Qui atténuent les déceptions.

 

Si tu penses encore aujourd'hui,

Que rien n'apaisera la pluie,

Un jour sans même en faire état,

Tu auras hissé d'autres mâts.

 

Tiens la barre et relève-toi,

Prends le large ne reviens pas,

Fouler ces voies déjà tracées,

Que le temps viendra effacer.

 

 

 

 

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 22:15

Montée de larmes au goût infâme,

Cliché mouillé d’un mélodrame,

Mon cœur sevré n’a plus de came,

Nulle étincelle et nulle flamme.

 

Impunément mon corps réclame,

Son appétit soudoie mon âme,

Quand sur moi se ferme la lame,

De fond et je lâche les rames.

 

Passionnée j’ai joué la gamme,

Mais n’en ressens plus les tamtams,

Prés de l’abandon je me pâme,

Après tout je suis une femme.

 

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 03:21

Oses le noir, le bleu, le rose

Le changement profond des choses

Lorsque ton reflet t’indispose

Acceptes quelques ecchymoses

Et force la métamorphose.

 

En quête de l’apothéose

Ose dépasser tes névroses

Ouvre toi à ce qui s'impose

Pour que demain en toi éclose

La force cachée de la rose.

 

Le dénouement parait grandiose

Il va falloir mettre la dose

Pour rallier enfin la cause

Des « anti lendemains moroses »

Avant que ta raison n’implose.

 

Bien que l'inconnu t’indispose

Il faudra bien que tu composes

A moins que confiante, tu oses

Pendant un temps faire une pause

Enfin… si rien ne s’y oppose.

 

 

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 15:01

C'est comme un regain de jeunesse,

Qui réveille mon allégresse,

Comme un lifting artificiel,

Qui aurait redoré mes ailes.

 

Suivi d’un relooking express,

Par sûr que l’on me reconnaisse,

Je n’ai pourtant jamais je crois,

Eté aussi proche de moi.

 

Mes intentions émancipées,

Détendent mes zones fripées,

L’effet formatant du gommage,

M'ouvre la voie d’un nouvel âge.

 

Unifié de tous les côtés,

Défait de toute aspérité,

Mon "tout" allégé se descelle,

De son aspect originel.

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 13:09

Ange ou démon nul ne le sait,

Quand l’un à l’autre se soustrait,

Une subtile opération,

De passe-passe d’inversion.

 

Quelle est l’emprise de chacun,

Sur nos vies et choix cornéliens,

Un vrai dilemme acrobatique,

Pour les esprits machiavéliques.

 

Dans l’entre deux un ange passe,

J'emboite mes pas dans ses traces,

Je perds haleine et me dépasse,

Essoufflés mes démons trépassent.

 

Dans cet affrontement de corps,

L’un des deux trouvera la mort,

A moins qu'ils n’aient pour ambition,

De vivre en cohabitation.

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 22:51

 

Figée dans cet espace temps,

Je me délecte du présent,

Dont le goût de petit bonheur,

Rassasie largement mon cœur.

 

Le partage lui est immense,

Distribué avec abondance,

Autant qu’avec parcimonie,

Comme on offre du pain béni.

 

J’engrange cet effet second,

Me prélasse dans ce cocon,

Dont la douceur miraculeuse,

M’affuble d’une moue rieuse.

 

Tout en serrant au creux des doigts,

Ce trésor tenu à l’étroit,

Que je répandrai dès demain,

Pour le bonheur de mon prochain.

 

En offrant ce précieux présent,

J'en récolterai tout autant,

Car donner de soi en partage,

Apporte encore d'avantage.

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 22:18

Je les vois tirer leur cabas,

Le regard rivé vers le bas,

Le teint gris de leur triste mine,

Sur leur visage prédomine.

 

Une question me turlupine,

Lorsque je croise leur bobine,

Quel doit être le quotidien,

De cette race de terrien ?

 

Ils subissent sans se lasser,

La vie sur eux semble glisser,

Leurs conversations platoniques,

Ne craignent pas la polémique.

 

Quel est leur cheval de bataille ?

Quel feu consume leurs entrailles ?

Je crois bien qu’il n’en fut aucun,

Tant ils sont sombres et éteints.

 

Pourtant tout cela m’interpelle,

Moi qui à la moindre étincelle,

M'enflamerais sans hésiter,

Au point de tout faire exploser !

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